Aurore Heidelberger

Intervenante Danse

Danse Performance expérimentale

  • 06.79.82.61.07
  • cienudaverita@gmail.com

formations

Docteure en arts de la scène, mention études chorégraphiques, Université de Strasbourg

Qualification Maître de conférences, section 18, Arts

biographie

Aurore Heidelberger a une formation en danse contemporaine et théâtre. Elle obtient un doctorat en arts de la scène, mention études chorégraphiques, à l’Université de Strasbourg en 2012. Sa thèse de doctorat est consacrée à la scène contemporaine flamande, et plus particulièrement à l’œuvre chorégraphique et cinématographique de Wim Vandekeybus.

Elle a animé des ateliers auprès de publics et de structures variés allant du jardin d’enfants au conservatoire de musique et de danse de Strasbourg, en passant par les universités de Strasbourg, d’Artois et les universités catholiques de Lille et Louvain-la-Neuve en Belgique. Artiste chorégraphique et performeuse invitée pour encadrer des workshops au sein d’universités ou de la HEAR (haute école des arts du Rhin) à Strasbourg.

Elle a à son actif plusieurs créations chorégraphiques (Mâles, A la Mercy, Qu’est-ce que la danse contemporaine ?), théâtrales en collaboration avec le théâtre Aristote (écritures de pièces dramatiques jeune public), performatives avec et pour la cie de Pierre Boileau l’undespaonsdanse.

Cf. www.nudaveritadansetheatre.fr

Outre son activité de praticienne, elle interroge la danse d’un point de vue critique et esthétique lors de conférences, colloques ou encore de rédaction d’articles spécialisés.

En quelques mots...

Quelle est ma vision de la danse ?

                Je m’intéresse de plus en plus à ce qui relève de la marge, à une danse qui flirte avec ses limites et s’enrichit au contact d’autres disciplines, que celles-ci soient artistiques (peinture, écriture, cinéma, performance) ou scientifiques (intérêt grandissant pour la botanique et l’entomologie).

Ma pratique « scénique » se dirige chaque jour davantage vers la performance, une performance dansée où le corps reste au cœur des questionnements.  Je m’interroge sur les limites de la danse, du chorégraphique ? Je conçois avant tout mes ateliers, comme des lieux de réflexion, d’expérimentation où chaque participant contribue pleinement à ce questionnement.              

               Quant à l’atelier Danse-performance, nous nous questionnerons au fil de l’année sur les limites du chorégraphique et du performatif. Qu’est-ce que les arts visuels apportent au mouvement dansé, au corps mis dans l’espace ? Au-delà de la danse, cet atelier se veut un lieu de création, de confrontation, de réinvention et ce quel que soit mon niveau de pratique. Ce questionnement ne saurait exclure un engagement physique, un abandon corporel, une certaine recherche de l’épuisement. Je prône une danse charnelle, dionysiaque.